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janv. 22, 2024

Expansion de la recherche SUGARNSALT grâce à un investissement de 9 M$ US

FRDJ octroie 9 M$ US pour un essai clinique de phase 3 au sujet de la néphropathie diabétique et se joint à La Fondation canadienne du rein pour stimuler la recherche sur le traitement de l’insuffisance rénale

New York et Montréal – 22 janvier 2024 – FRDJ, la plus importante organisation internationale de recherche et de sensibilisation au sujet du diabète de type 1 (DT1), a octroyé 9 M$ US au Dr Alessandro Doria du Joslin Diabetes Center, au Dr Michael Mauer de l’University of Minnesota Medical School et au Dr David Cherney en poste à l’University Health Network de l’Université de Toronto, afin qu’ils mènent un essai clinique clé portant sur l’utilisation de la sotagliflozine, un double inhibiteur des cotransporteurs sodium-glucose SGLT1 et SGLT 2, dans le traitement des complications rénales chez les personnes atteintes de DT1. L’étude s’appuiera sur le projet de recherche SUGARNSALT mené par le Dr Cherney, projet pour lequel La Fondation canadienne du rein (FCR) s’est engagée à verser un million de dollars égalé par l’investissement d’un million de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) dans le cadre de la subvention d’équipe « Mécanismes du diabète et solutions translationnelles » lancée en 2022.

L’insuffisance rénale demeure une complication potentiellement mortelle pour les personnes vivant avec le diabète. Près de la moitié des cas d’insuffisance rénale au stade terminal est attribuable au diabète et on estime qu’une personne sur trois atteintes de DT1 développe une insuffisance rénale importante. Ces dernières années, les inhibiteurs du SGLT se sont révélés très efficaces pour améliorer les résultats cliniques au niveau rénal chez les personnes atteintes de diabète de type 2, mais il y a peu d’études sur leur efficacité pour les personnes atteintes de DT1 et de néphropathie diabétique confirmée. Étant donné le nombre très limité de thérapies approuvées pour les personnes atteintes de DT1 qui ont développé une insuffisance rénale et le risque important que l’insuffisance rénale progresse malgré les traitements actuellement disponibles pour ces patients, cette étude est une étape importante pour répondre à un besoin clinique non satisfait et permettre à ces personnes de vivre plus longtemps et en meilleure santé.

SUGARNSALT est l’une des études les plus importantes à l’échelle mondiale sur l’insuffisance rénale chez les personnes atteintes de DT1. Il s’agit du seul essai clinique de phase 3 ciblant les principaux résultats cliniques obtenus en présence d’une insuffisance rénale. Y collaborent des cliniciens-chercheurs chevronnés et des centres universitaires aux États-Unis et au Canada, dont la plupart ont coopéré avec succès à un essai clinique antérieur. Tous ont reconnu la possibilité d’améliorer l’impact de l’essai en travaillant de concert. Cet essai viendra compléter le projet SUGARNSALT en testant l’innocuité et l’efficacité d’un inhibiteur du SGLT quant au ralentissement d’une perte supplémentaire de la fonction rénale chez les personnes aux prises avec un DT1 et une insuffisance rénale. Un objectif prioritaire de l’étude est de fournir des données démontrant un effet bénéfique de la sotagliflozine chez les personnes atteintes de DT1 qui souffrent d’une néphropathie diabétique et pouvant appuyer les exigences réglementaires pour cette population.

« Il existe de nouvelles thérapies très efficaces pour traiter l’insuffisance rénale chez les personnes atteintes de diabète de type 2 et celles qui n’ont aucun type de diabète, mais aucun nouveau médicament n’a été approuvé depuis des décennies pour l’insuffisance rénale chez les personnes atteintes de diabète de type 1. Le développement de thérapies pour l’insuffisance rénale en présence d’un diabète de type 1 est une très grande priorité pour FRDJ; c’est pourquoi SUGARNSALT représente une occasion exceptionnelle de tester rigoureusement l'efficacité et l'innocuité de la sotagliflozine, un médicament dont les effets bénéfiques sur les reins et le cœur ont été démontrés pour le diabète de type 2 », fait remarquer Jonathan Rosen, Ph. D., directeur de la recherche chez FRDJ.

« Les avancées scientifiques dérivées du travail en collaboration augmentent les possibilités et favorisent l’innovation et le progrès, souligne Elizabeth Myles, directrice générale nationale de La Fondation canadienne du rein. Nous sommes fiers, à la Fondation, de faire partie des partenaires fondateurs de cet important investissement visant à soutenir des stratégies novatrices pour traiter la néphropathie diabétique. Ce nouvel investissement à effet de levier permettra de faire un pas de plus vers l'amélioration des traitements pour les patients que nous servons. Nous avons hâte de continuer à travailler avec les IRSC tout comme avec FRDJ dans le cadre de cet essai novateur et d’aider ce projet désormais multinational à atteindre ses objectifs. »

« Au cours des 15 dernières années, nous avons construit un réseau unique en son genre qui réunit des investigateurs cliniques aux États-Unis et au Canada, tous désireux de trouver de nouveaux traitements pour prévenir ou ralentir le déclin de la fonction rénale chez les personnes atteintes de diabète de type 1. Je suis ravi de continuer à travailler avec ce groupe extraordinaire de chercheurs dans le cadre de ce nouvel essai clinique », affirme le Dr Alessandro Doria.

« Je participe à des recherches fondamentales et cliniques sur l’insuffisance rénale chez les personnes atteintes de DT1 depuis plus de quatre décennies à l’University of Minnesota, fait remarquer le Dr Michael Mauer. Je suis tout à fait conscient des conséquences sévères et des souffrances associées à cette complication diabétique très grave. Je suis emballé par la possibilité très réelle que cette étude, par l’entremise de son équipe de chercheurs exceptionnels, permette de faire un grand pas en avant dans le traitement de cette atteinte importante. »

« Bien qu’il y ait eu, au cours des cinq dernières années, des avancées majeures dans le traitement des complications rénales et cardiaques chez les personnes atteintes du diabète de type 2, le traitement demeure le même depuis plus de vingt ans pour les personnes vivant avec le diabète de type 1, précise le Dr David Cherney. Résultat : les risques de complications demeurent intolérablement élevés. SUGARNSALT nous fournit une occasion sans précédent de déterminer si l’inhibition du SGLT peut réduire le danger de voir progresser l’insuffisance rénale chez les personnes atteintes de diabète de type 1 et présentant le plus grand risque d’une insuffisance rénale terminale. »

L’essai sera mené dans divers sites un peu partout aux États-Unis et au Canada. Le recrutement des patients devrait débuter en mai 2024.

À propos de La Fondation canadienne du rein

La Fondation canadienne du rein a vu le jour en 1964; l’objectif global était de recueillir des fonds pour la recherche. Encore aujourd’hui, la recherche demeure une priorité essentielle. La Fondation du rein est le principal organisme de bienfaisance canadien à soutenir la recherche dans le domaine rénal. Depuis 1973, le programme de recherche de La Fondation du rein a constamment investi dans la recherche sur des maladies liées aux reins. La Fondation est fière de s’être dotée d’un programme de recherche rigoureux et de haut calibre qui soutient tous les aspects de la recherche dans le domaine rénal, y compris les projets axés sur le renforcement des efforts en matière d'éducation et de sensibilisation, les études sur la santé de la population et sur la prévention, la recherche sur le don et la transplantation de reins ainsi que les projets visant à mettre au point de nouveaux traitements, à favoriser le bien-être général et à trouver un traitement curatif pour l’insuffisance rénale. Poursuivant son engagement en faveur de l'excellence, La Fondation se concentre stratégiquement sur des domaines prioritaires axés sur les patients et la communauté, et ce, en vue d'améliorer la santé et le bien-être à long terme des personnes vivant avec l’insuffisance rénale ou ayant reçu un rein. Pour contribuer à soutenir des recherches vitales pour la grande communauté que nous formons dans le domaine rénal, consultez le www.rein.ca.

À propos de FRDJ

La mission de FRDJ est d’accélérer les percées révolutionnaires pour guérir, prévenir et traiter le DT1 et ses complications. Pour ce faire, FRDJ a investi plus de 2,5 G$ US dans la recherche depuis sa création. Notre organisation a vu le jour grâce à l’initiative de personnes impliquées dans leur communauté qui collaborent à l’échelle régionale et mondiale pour assurer une plus grande efficacité et un impact optimal des collectes de fonds et qui unissent leurs efforts à l’échelle internationale pour mobiliser le pouvoir des ressources, de la passion et de l’énergie. Nous collaborons avec des établissements universitaires, des gouvernements, des entreprises et des industries partenaires afin de développer et de maintenir un bassin de thérapies novatrices pour les personnes qui vivent avec le DT1. Notre personnel et nos bénévoles à la grandeur des États-Unis et nos cinq sociétés internationales affiliées se dévouent à défendre la cause, à inspirer l’engagement communautaire et à transmettre notre vision d’un monde sans DT1. Pour en savoir plus, visitez JDRF.org ou suivez-nous sur Twitter (@JDRF), Facebook (@myjdrf) et Instagram (@jdrfhq).

À propos du diabète de type 1 (DTI)

Le DT1 est une maladie auto-immune qui survient quand le pancréas ne produit plus ou presque plus d'insuline. Cela entraîne une dépendance à l'insulinothérapie et le risque de complications à court ou à long terme, notamment des taux de glycémie trop hauts ou trop bas, des atteintes aux reins, aux yeux, aux nerfs et au cœur et même la mort en l'absence de traitement. À l’échelle mondiale, le DT1 touche près de 9 millions de personnes. Beaucoup croient que le DT1 n’est diagnostiqué que durant l’enfance et l’adolescence, mais le diagnostic à l’âge adulte est courant et représente près de 50 % de tous les cas de DT1. La survenue du DT1 n’a rien à voir avec le régime alimentaire ou le mode de vie. Bien que ses causes ne soient pas encore entièrement élucidées, les scientifiques pensent que des facteurs génétiques et des déclencheurs environnementaux jouent un rôle. Il n’existe actuellement aucun traitement curatif pour le DT1.


Personnes-ressources pour les médias :
La Fondation canadienne du rein
Wendy Kudeba
Wendy.kudeba@kidney.ca
289-329-0757

JDRF
Casey Fielder
media@jdrf.org
509-651-0087


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